Oral Ortho Petits : « prérequis et réflexions »
Oral Ortho Petits : « prérequis et réflexions ».
Cet article vise à accompagner les orthophonistes qui ont acquis l’outil de remédiation Oral Ortho Petits .
Voici les 7 points développés dans cet article :
1. Oral Ortho Petits : les parents
2. Oral Ortho Petits : installation de l’enfant
3. Oral Ortho Petits : les jouets
4. Oral Ortho Petits : les photos
5. Oral Ortho Petits : prise en charge multimodale
6. Oral Ortho Petits : les aspects praxiques
7. Oral Ortho Petits : enfants porteurs de TSA
1. Oral Ortho Petits : les parents
Il est indispensable de recevoir les parents dans le bureau pendant toutes les premières séances. Pourquoi ?
– En vous regardant jouer avec leur enfant, les parents reçoivent une guidance implicite. Même les parents qui paraissent « peu concernés » s’emparent d’informations.
– Ils vont être encouragés à reprendre cette attitude adoptée avec des « plus petits », en faisant « question-réponse ».
– Ils vont s’emparer du temps de jeu attendu, qui n’est pas si large qu’ils l’imaginent souvent au départ.
L’accueil des parents est indispensable à soigner pour que le protocole prenne sa place dans le quotidien familial.
Il est important que vous puissiez échanger avec eux autour de leurs fréquents sentiments d’échec à la maison avec les fiches.
Lors des premières séances, souvent les enfants ne donnent pas les images comme attendu à la fin des fiches maison. Ils ne montrent pas toujours non plus un très grand intérêt face aux photos. C’est donc grâce à vos encouragements, à vos observations que vous allez pouvoir les aider à poursuivre. Il est parfois important d’expliquer que le plaisir que les parents « montrent » va peu à peu diffuser sur l’enfant s’ils « tiennent bon » dans leur « jeu d’enthousiasme ».
Dans mon bureau, après les 2 premières fiches, 80% des parents reviennent en me disant que l’enfant ne fait rien, qu’il n’est pas coopérant, qu’ils n’ont rien pu remplir dans le tableau : c’est NORMAL.
Il est à ce moment-là capital que vous rappeliez que le protocole vise au départ la compréhension, et non la production (souvent, ils s’impatientent que l’enfant ne disent pas les mots).
Important aussi que vous valorisiez ce que vous percevez des progrès de l’enfant / des retentissements de ce que les parents ont fait à la maison.
Les parents représentent la clé de la réussite de la mise en place de ce protocole. Il est donc très important d’écouter les parents, de leur expliquer ce que vous faites et pourquoi afin de pouvoir établir un lien de confiance indispensable.
Sans leur participation, je vous invite soit à intensifier la fréquence de vos séances (3/4 fois par semaine), soit à changer d’intervenant privilégié (il m’est arrivé de travailler avec une nourrice, une mamie, …).
2. Oral Ortho Petits : installation de l’enfant
Tout protocole n’efface pas la réflexion professionnelle qui nous anime pour chacune de nos prises en charge. Quand on utilise un protocole de remédiation, il est nécessaire de garder toute la flexibilité qui nous permet d’organiser nos connaissances avec intelligence.
L’installation de l’enfant est un des aspects qui doit être chaque fois revu, évalué, non seulement pour chaque enfant, mais également au cours de la prise en charge en fonction de l’évolution.
J’ai fait le choix d’installer les tout-petits qui présentent de grosses agitations motrices, ou des troubles moteurs sur une chaise à accoudoirs, dos au mur. J’approche la table devant eux. Ils ne peuvent ainsi reculer leur chaise. Lors des premières séances cela peut être indispensable pour les canaliser.
Au contraire, lorsque les enfants sont relativement attentifs, marchent, se baissent et se relèvent sans trop de difficulté, je propose au départ de la prise en charge des activités autour une table basse, avec ou sans chaise. Quoi qu’il en soit, les enfants peuvent tout à fait se lever, bouger dans le bureau.
Pourquoi ?
Je privilégie autant que possible l’intégration sensorielle multimodale. Plus un jeu sollicite de sens, plus cela va aider l’enfant. Néanmoins, l’aspect multimodal ne doit pas représenter une contrainte supplémentaire pour l’enfant. Il convient donc d’évaluer si les déplacements de l’enfant dans l’espace du bureau vont être porteurs ou pas.
Il arrive que je propose une installation « cadrée » en début de prise en charge, et que peu à peu, l’enfant soit en mesure de traiter toutes les informations (dont vestibulaire, proprioceptif, …).
Il se peut également que les enfants soient peu à peu en demande de cette installation « à table ».
Quoi qu’il en soit : pensez à réfléchir cet aspect de la prise en charge.
3. Oral Ortho Petits : les jouets
Le choix des jouets compris dans le pack complet s’appuie sur plusieurs points que je souhaite développer pour ceux qui regrouperont eux-mêmes les jouets. Quelques règles ont soutenu mes choix :
– des jeux facilement lavables : les petits mettent encore souvent les jouets à la bouche, ou les mains de leur bouche jusqu’aux jouets. Par ailleurs, il arrive avec certains enfants qui présentent des troubles de l’oralité alimentaire ET verbale, que nous jouions avec les jouets du protocole dans le sable kinétique (notamment en fin de protocole). Il est important que les jouets soient “adaptés”. Idem pour “l’eau”.
– des jouets solides… et d’autres plus fragiles. S’il est important que les jouets ne se brisent pas sous les « actions » quelquefois inadaptées des enfants (je pense à ceux qui les lancent par exemple), il est aussi intéressant d’avoir des jouets plus fragiles : une paire de lunettes qui se manipule avec prudence par exemple.
– des jouets « simples », tant sur le plan visuel que sur le plan de leur manipulation. Ils doivent donc être adaptés à la préhension des tout-petits, à leur maladresse gestuelle.
– des jouets ne déplaçant pas l’attention que nous attendons d’eux. Par exemple, quand j’utilise le biberon en séance, c’est dans le but que l’enfant me regarde bruiter le bébé qui boit. Si le biberon est un biberon magique, l’enfant va avant tout découvrir cet aspect visuel, et avoir plus de mal à s’orienter vers mon visage.
– des jouets offrant des expériences sensori-motrices : un train méritant que l’on accroche locomotive et wagon, une poupée à prendre « comme il faut » pour pouvoir lui donner le biberon.
– des jouets de différentes origines offrant des poids, des textures, des proportions différentes pour développer les aspects proprioceptifs. Or qui dit « variabilité proprioceptive » dit « aide à l’intégration sensorielle ». Nous pourrions imager cela ainsi : plus aisé de retrouver sa chaussette blanche parmi des chaussettes de couleurs ET de matières VOIRE de taille différente, non ? Et parmi les chaussettes mouillées ou sèches ? 😉
– des jouets accessibles dans le commerce pour favoriser des utilisations éventuelles à la maison pour les parents qui voudraient se procurer les mêmes jouets. Il est indéniable qu’il serait très pertinent de « prêter des jouets » plutôt que des photos à certains enfants.
4. Oral Ortho Petits : les photos > comment ?
– Si vous faîtes seul vos photos, pensez à l’aspect « contraste ». Vous choisirez un fond uniforme, noir pour un objet clair, blanc pour un objet foncé, ou proposant une couleur complémentaire à l’objet. Vous veillerez aux reflets qui gêneraient la lecture visuelle de l’objet.
– Je vous propose d’imprimer 4 photos par page A4, puis de plastifier avant de couper les photos. Personnellement je les « prête » aux familles qui me les ramènent la semaine suivante avec la fiche maison remplie.
– N’oubliez pas de prévoir votre photo qui sera glissée parmi celle des jouets après la première séance.
– Lors de la première séance, je prends en photo l’enfant et l’accompagnant et imprime leur photo, les colle sur un support cartonné.
– Pour les fiches maison 9 et 10, je confectionne une fiche A4 qui présente les 9 images cibles (document Word dans lequel je copie-colle chaque photo, puis adapte les proportions pour que la fiche soit esthétiquement propre). Sous chaque image, je note le nom et l’action que les parents devront notés pour soutenir leur récit à la maison.
– Lorsque la fiche regroupant tous les jouets sont présentés, je les présente sur un support A3 selon la même procédure que précédemment. Je plastifie ensuite la fiche, et y ajoute une bande velcro pour que le support puisse être présenté tant de manière horizontale que verticale (j’ai une bande support sur le mur par ailleurs).
5. Oral Ortho Petits : prise en charge multimodale
A aucun moment de l’utilisation du protocole, vous ne devrez perdre de vue l’aspect multimodal de la stimulation :
– l’auditif : l’enfant entend votre prosodie et vos mots
– le visuel : il voit votre bouche, les jouets
– le proprioceptif : il prend les jouets dans ses mains, les touche, les manipule
– le somesthésique : il touche les matière ET vous touchez l’enfant. N’oubliez pas cet aspect indispensable dont certains enfants ont absolument besoin, notamment quand un des canaux sensoriel est altéré ou quand il présente des troubles de l’intégration sensorielle.
Il est capital de proposer des modèles « plurisensoriels » chaque fois identiques et cohérents avec le jeu de l’enfant. Ainsi, non seulement vous prenez en charge le langage, mais aussi l’intégration sensorielle nécessaire au développement.
6. Oral Ortho Petits : les aspects praxiques
Dans le protocole, rien n’est précisé à propos de la prise en charge que je propose en parallèle sur le plan purement praxique (praxie BLF). Mais je tiens à préciser que cet aspect est pourtant fondamental à aborder avec la plupart des enfants.
Encore une fois tout dépend de l’enfant, de son profil, de la plainte initiale : quelquefois les aspects praxiques sont abordés d’emblée, d’autres fois j’attends un peu (notamment auprès des enfants avec suspicion de TSA).
Quant à mes stratégies rééducatives sur ce plan, je prévois de les aborder dans le prochain article qui portera sur le bavage. Je vous invite donc à vous abonner au blog pour être prévenu en temps de la sortie de cet article.
7. Oral Ortho Petits : enfants porteurs de TSA
De plus en plus il m’arrive de proposer Oral Ortho Petits aux enfants avec suspicion de TSA (ou diagnostic posé). Avant d’aborder Oral Ortho Petits, je mets en place des supports visuels pour coder les activités de la séance. Quand le rituel est acquis, que les enfants font le lien entre photo et jeu, je propose le protocole. La guidance parentale est alors indispensable pour que les parents « tiennent » face à ces enfants qui ne valident quelquefois que très peu leur plaisir ou leur compréhension au début de l’utilisation du protocole. Néanmoins, l’aspect « ritualisé », « répété » de Oral Ortho Petits soutient le plus souvent la compréhension de ces enfants qui présentent des compétences cognitives relativement préservées (pas de déficience sévère).
D’autres points mériteront d’être abordés dans un prochain article, notamment les moments “clés” du protocole qui me permettent de valider la pertinence de l’outil, ou d’en sortir temporairement.
Je vous invite à partager vos questions dans les commentaires. Nous pourrons ainsi partager les réponses 🙂
Mais ton article est grandiose même quand on n’a pas encore acquis l’outil. Tu dis super bien tout ce que je n’aurais su résumer et organiser. Cela m’a permis de me dire que je n’étais pas trop naze mais de mieux structurer mes intuitions et expériences. Une remarque seulement sur la présence des parents. Parfois c’est impossible au départ car il faut déjà construire une relation avec l’enfant, la présence d’un parent ( souvent un en particulier) pouvant totalement inhiber l’enfant.
Je reconnais bien là ton vocabulaire débordant : ” grandiose” (sourire)
Pour les parents, il est à mes yeux impossible de recevoir un petit de moins de 3 ans sans parent.
Mais je sais que nombreux sont ceux qui pensent comme toi.
Mon point de vue tient sans doute dans la vision de base : je ne prends pas en charge l’enfant, mais le couple “enfant-parent(s)”. Pourquoi ? Parce que je considère qu’un enfant qui presente un trouble modifie les repères naturels /instinctifs de son / ses parents.
Cela dit… Je pense que je ne parviens pas à faire “autrement” non plus. Et je tiens AUSSI à rappeler que je vois des enfants de moins de 3 ans !
Dis moi “ortho”, toi à qui il arrive donc de voir des petits de moins de 3 ans sans parents, comment geres tu les pleurs ?
Que dis tu aux parents pour justifier de les laisser dehors ?
Tout cela m’intéresse grandement, puisque connaissant la qualité de ta pratique… j’ai envie de réfléchir à cela avec toi.
Bonjour, je découvre avec bonheur ce blog, et son contenu. je dois travailler avec des petits sans langage ou avec troubles de la relation, … j’ai une salle d’attente “ouverte”, séparation de ma salle par une Kallax IKEA avec quelques cases laissées ouvertes; le parent entend forcément et peut voir/etre vu par son petit “chéri””coeur”. Les parents acceptent , selon les circonstances, de rester se reposer dans le fauteuil, pendant que je construis un peu cette relation; cela m’aide si la relation mère-enfant est très fusionnel le physiquement (et parfois aussi la parole du parent est envahissante étouffante vers son enfant, ou intrusive vers moi). le parent est invité à participer au début ou à la fin, le petit “chou chéri” va chercher sa maman (ou son papa). Le parent entend mes interactions.
par contre question qualité de ma pratique, j’ai une grande marge de progression avec les petits:-)). d’où ma venue ici!
Alors moins de trois ans non pas souvenir de les avoir reçus sans parents. Là j’ai en tête un suivi que je viens de débuter : 3 ans et trois syllabes et un mutisme sélectif. Le bilan j’avais pu rester longtemps avec lui seul et il m’avait beaucoup parlé. Et à la première séance gros pleurs de séparation. J’ai dit à maman de rester mais l’enfant se cachait derrière elle et elle restait assise sur sa chaise et promettait des bonbons et sortait le goûter… j’étais moi assise sur le tapis avec les jeux.
Au bout d’un moment la maman est sortie et il a pleuré quelques sanglots. Ce jour là il m’a longuement regardé jouer avec ma stagiaire, s’est approché progressivement. A la fin il a tout détruit ce que nous avions fait. J’ai fait une séance avec son papa car si il ne parle pas, au moins il participe. Avec sa maman impossible pour l’instant, surtout qu’elle doit souvent venir avec le bébé. Il ne parle pas ou presque, mais tranquillement on met en place le tour de parole. Il casse de moins en moins, ne nous tape plus ma stagiaire et moi. Surtout, maintenant il fait un bisou a papa et maman et vient sans souci et cela se voit avec plaisir. J’ai l’intention de ré-introduire les parents, mais il m’ a semblé là que je devais construire la relation et le cadre thérapeutique avant tout. C’est une famille avec ” enfants rois”, on donne avant même que l’enfant ne réclame. Nourriture en continu, félicitations en continu pour rien. Cet enfant est très aimé et c’est génial, mais il n’y a aucun repère et besoins de communiquer.
merci beaucoup pour ce super boulot qui motive ortho et familles !
j’ai une question sur le rythme d’évolution : quand l’enfant a du mal à identifier les mots et à donner la bonne photo autrement que par hasard… (à la séance 4) faut il tout de même poursuivre avec une séance par semaine ? (reprise au moins 3 fois à la maison), ou cela serait-il intéressant de reprendre à la séance 1, puis à nouveau une par semaine ? je sais que c’est du cas par cas, mais j’ai peur de perdre la motivation de la famille et de l’enfant en allant trop vite…
Bonjour Agnes.
Ta question tombe à pic. Une collègue me confiant dernièrement “en être ENCORE à la séance 1” après plusieurs semaines, j’ai pensé qu’un article sur le sujet serait souhaitable.
A ma collègue restée sur la séance 1, j’ai bien spécifié l’importance de l’implicite et du changement de stimulations proposées à l’enfant pour préserver son intérêt. Ma collègue regrettait que l’enfant n’ait toujours pas la compétence de montrer la bonne image en fin de séance voire de “verbaliser” l’une des images au moins. PEU importe ai-je donc précisé. On poursuit. On nourrit, avec toujours enthousiasme, et plaisir recherché ! D’autant que… les mêmes mots vont revenir, les mêmes jouets, les mêmes verbes. Sous une autre forme… Donc l’enfant aura d’autres occasions pour croiser le lion ou la voiture.
Quant à votre patient qui à la séance 4 continue de donner des images par hasard, plusieurs questions s’imposent :
– donne t-il par hasard parce qu’il ne parvient pas à comprendre ?
– donne t-il par hasard parce qu’il ne parvient pas à spécifier son action “donner une image”
– donne t-il par hasard parce qu’il ne fait pas le lien entre mot et image ?
– si on lui demande de donner le jouet, comprend-il ? Donne t-il ?
Etc …
En aucun cas je pense que reprendre à la séance 1 est souhaitable. Par contre la 4ème séance est effectivement le bon moment pour s’interroger quand ça ne se met pas en place.
J’ai envie de vous demander ce que disent les parents des jeux faits à la maison. J’ai aussi envie de demander si aucun jeu ne fonctionne (jeu des bruits par exemple ?) Envie également de demander l’intérêt de l’enfant perçu en séance, ses capacités d’imitation dans la manipulation.
Bref… beaucoup de questions… Je veux bien en discuter avec vous plus précisément si vous le souhaitez.
oralite.alimentaire.verbale@gmail.com. Voire m’entretenir avec vous au téléphone.
Quoi qu’il en soit, une pause s’impose tant que la question “pourquoi ça ne marche pas” n’a pas sa réponse 😉 Cela dit, ne pas pour autant conclure qu’on a perdu du temps. cela m’arrive de repartir sur des activités sensorielles peut être plus motivantes avec support photo pour coder l’activité. Ca booste certains enfants. Puis je repars sur la séance 5 qui reprend pas mal de choses déjà proposées… et ça roule !
Vous accueillez les parents lors de la séance ?
Elisa
Bonjour, merci pour cet article, et ce blog ! Je trouve votre mobilier idéal, pourriez vous m’en indiquer les références (table & chaise enfant) ? Merci d’avance pour votre retour.
Bonjour Elisa,
Je ne prends pas encore en charge de “bébé”, mais je vois des enfants de 2 ans.
Je suis “relativement à l’aise” avec ces pec, mais je suis le DU de Toulouse “dépistage et pcec du nourrisson vulnérable” et j’ai une question qui concerne les bébés entre 6 mois et 12 mois, on va dire bébé non porteurs de handicap hormis une prématurité qui induit des difficultés posturales.
Intuitivement, j’aurais envie de positionner ces petits, qui ne tiennent pas encore vraiment assis, sur les genoux des adultes, que ce soit au cabinet (hypothèse) mais aussi chez eux.
J’ai entendu des pédiatres promouvoir la prise du repas dans un transat posé sur la table pour être à la hauteur de l’adulte.
Ca ne me parait pas du tout coller avec la position nécessaire pour explorer toucher, humer, regarder, ça induit que l’enfant n’est pas acteur de son alimentation, mais qu’il est passif face à son “nourrissage” , du coup, ca ne me parait pas top du point de vue sensoriel.
Ca me parait aussi peu sécure en cas de FR, comment tousser/expulser efficacement.
Pouvez vous me donner votre sentiment et des conseils quant au mobilier et aux positions à adopter pour le temps de repas des bébés à la maison.
Je vous remercie
Bonjour,
Entre 6 et 12 mois … dur de généraliser sur une période aussi riche en développement.
Dur de généraliser aussi à partir du mot “transat”. Certains sont très adaptés à des petits en début de cuiller, d’autres non.
Je ne me risquerai donc pas à répondre autour d’une question si délicate et spécifique concernant l’installation.
Quoi qu’il en soit, je ne suis pas choquée d’apprendre que certains bébés sont ainsi installés à 6 mois. A 12, ça me pose plus problème au regard de l’image que j’ai en tête ET du développement de l’enfant et de ses capacités exploratoires, ET du transat classique possiblement utilisé 🙂
Bref… du cas par cas… des conseils “de masse” pour les bébés tout venant où, les parents savent assez bien utiliser leur bon sens.
A bientôt
Elisa.
PS : aucun rapport avec Oral Ortho Petits, si ? 😛